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Utilisées au fond des Mines de Potasse d’Alsace pour l’abattage du minerai
dans les quartiers exploités par chambres et piliers.
Document rédigé par Louis Galelli, ancien chef-porion d’exploitation
de la mine Marie-Louise.
C’était la plus petite des machines JOY, presque la plus fragile. En deux fois plus petite, son châssis ressemblait à celui de la 10 RU :
deux roues directrices et enrouleur de câble d’alimentation à l’arrière,
deux roues motrices et tourelle porte affût de perforation à l’avant,
entre les roues, deux marche-pieds (droite et gauche) et les leviers de commande pour le déplacement de la machine,
en bout de tourelle, monté en son milieu sur un axe, l’affût de perforation portant à une extrémité une poignée et les leviers de commande de foration (rotation, avance, recul de l’arbre porte-fleuret) et à l’autre extrémité, l’embout porte-fleuret.
Deux hommes manœuvraient la perforatrice :
le foreur, en tenant l’affût porte-fleuret par la poignée, dirigeait le fleuret en direction et en hauteur. En actionnant les manettes de rotation et d’avance, il forait les trous suivant les différents schémas,
l’aide mineur, quant à lui, plaçait manuellement, selon besoin, les différents forets dans l’embout porte- foret.
C’était une machine pénible à manœuvrer, que ce soit pour le foreur ou son aide. Compte tenu de ces difficultés, ses performances n’arrivaient pas au niveau des possibilités des autres machines JOY. C’était le goulot d’étranglement des chantiers JOY.
Haveuse munie d’un bras de 3 m de longueur, armé d’une chaîne garnie de pics de 10 cm, c’était en somme comme ne grosse tronçonneuse de bûcheron.
Un grand châssis monté sur roues, motrices à l’avant, directrices à l’arrière, comprenant en outre les organes moteurs et de commandes électriques et hydrauliques. A l’arrière, un enrouleur pour le gros câble d’alimentation, à l’avant, une imposante tête de havage, relevable et orientable et pouvant tourner sur son axe, portait le bras de havage (le bras de la tronçonneuse) également orientable et relevable.
Entre les roues, deux marche-pieds, à gauche et à droite, et les leviers de commande pour le déplacement de la machine entre les chantiers.
Aux MDPA, elle était utilisée pour faire des saignées (ou entailles) horizontales, de 3 m de profondeur, 0,20 m de hauteur et sur toute la longueur du front de la galerie ou de la chambre des quartiers JOY. Ceci pour faciliter le travail de l’explosif avec économie de trous pour le foreur et économie également d’explosifs.
Pouvant faire des saignées tous azimuts et dans toutes les directions, elle permettait également de purger le toit et le parement des écailles récalcitrantes, et de faire du rabassnage, nivelage des bosses ou murs des galeries. Elle était vraiment universelle.
Don de Roger Weissenberger
C’était d’abord un châssis à toute épreuve, monté sur des chenilles et comprenant les organes moteurs et les leviers de commande.
En forme de cône, munis d’une paire de pinces de crabe, montées sur excentriques, un tablier relevable était fixé à l’avant. Une raclette à chaîne médiane, encastrée dans une partie du tablier parcourait toute la longueur de la machine pour aboutir à l’autre extrémité, au bout d’un bras de déversement, relevable et orientable, de 3 m de longueur.
Pour charger une « volée », raclette et pinces de crabe en action, le conducteur, par petits à-coups sur les commandes des chenilles, faisait pénétrer le tablier à la base du tas de minerai. Les pinces de crabe par un mouvement de brasse amenaient le minerai vers l’axe de la machine, sur la raclette qui le déversait sur le camion-navette, en bout du bras de déversement.
Ainsi conçue, la 14 BU pouvait charger même si elle était placée à angle droit par rapport à l’axe du camion.
Très maniable avec ses quatre roues motrices, c’était un véritable 4x4, c’était en quelque sorte une goulotte horizontale à fond plat de 8 m de longueur, montée sur roues et munie d’une chaîne à raclettes à sa base. Cette goulotte, largement évasée à l’arrière, pouvait contenir au moins les 3/4 du chargement. A l’avant, sur 3 m de longueur, elle prenait à peine la moitié de la largeur du camion ce qui laissait la place, d’un coté au poste de conduite et de l’autre à l’enrouleur du câble d’alimentation. Les organes moteurs et de commande étaient nichés entre les roues.
Dans le poste de conduite, le camionneur disposait de deux sièges, placés l’un en face de l’autre. Il lui suffisait de changer de place pour aller dans un sens ou dans l’autre, d’où un appréciable gain de temps.
Pendant le chargement, le camionneur, en actionnant la raclette par petits à-coups, remplissait progressivement le camion et le conduisait ensuite jusqu’à la raclette de taille où le déversement se faisait en quelques dizaines de secondes. Pendant ce temps, on chargeait le deuxième camion qui avait sa propre galerie de circulation. Les camions ne se rencontraient qu’au point de chargement, ce qui réduisait sensiblement les temps morts.
Surbaissé, très bien conçu et presque indestructible, le camion 10SC avait été pensé par des gens qui connaissaient bien la mine. C’était une machine remarquable.
Travail de Roger Weissenberger avec son autorisation
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