Le puits Saint Louis
Le puits Saint Louis
Le puits Saint Louis vers 1960. Source Houillères d'Auvergne
Les études de fonçage sont terminées en 1922. En 1924, le creusement débute à 5 m de diamètre avec un chevalement en bois. Le puits entre en service en 1928 après avoir atteint 330 m de profondeur. Quatre recettes sont équipées : 785, recette au jour, 740 galerie d'évacuation, 624 et 466.
Deux cages à deux étages circulent dans le puits. Elles peuvent contenir deux berlines de 2.500 L chacune. Le chevalement est métallique et la machine d'extraction un tambour bicylindroconique de 5,8 m de diamètre. Les deux moteurs développent 440 Ch.
Le Lavoir
Construit en 1907, le lavoir est situé au Port-sec, situé à environ 500 m du puits, il regroupe les installations de traitement de l'anthracite, criblage, lavage, agglomération, puis expédition par chemin de fer.
Carte postale du puits Saint Louis vers 1960
Le siège est équipé d'une centrale électrique déménagée du puits Teyras qui fonctionnera jusqu'en 1938. La production d' anthracite atteint 120000 T en 1938. Les installations sont modernisées en 1957-1960.
La cordée passe de 6 berlines de 600 L à 2 berlines de 2500 L. Les moteurs de la machines sont poussés à 550 Ch. Le rendement est de 174000T en 1962 et tombe à 69000 T en 1981. L'extraction cesse en 1988. De nombreux bâtiments seront alors détruits. Un musée de la mine a été aménagé dans certains bâtiments depuis le 25 janvier 1990.
Bâtiments encore visibles en plus de la recette qui a été détruite puis reconstruite après la fermeture de la mine : le chevalement, le bâtiment de la machine d'extraction, les ateliers, les bâtiments des bains-douches.
Photographies Actuelles - Pierre OMBROUCK A.P.P.H.I.M.
Ancien bâtiment des bains douches
Chevalement puits Saint Louis
Salle des pendus
Recette du puits
Machine d'extraction
Compresseur rateau
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM