Fosse 5/12 ou Constant Mathieu
Fosse 5/12 des Mines de Courrières
Avaleresse du 5 : Un premier puits a été abandonné à 24 m de profondeur à 50 m de l'actuel à cause de la venue très importante des eaux.
La fosse est ouverte en 1872. Le houiller est atteint à -156,80 m mais le passage des eaux a posé d'énormes difficultés. A 5,20 m du niveau des eaux, une cuve maçonnée a été édifiée. A l'intérieur de cette cuve, une tour en tôle de 0,25 m d'épaisseur est descendue grâce à des vérins. L'épuisement des eaux est réalisé grâce à 3 pompes. Pour terminer, un cuvelage en bois est installé dans la cuve. Le puits est terminé en 1877 avec 4,50 m de diamètre. Les accrochages sont réalisés à 183, 200, 228 et 260 m de profondeur. Le 12 sera foncé en 1905. Cette fosse, elle aussi sera le théâtre de la Catastrophe de Courrières.
Elle exploite le gisement de charbons gras sur le territoire de Sallaumines à proximité du centre-ville. Le 5 sert au service et au retour d'air, le 12 à l'extraction et à l'entrée d'air.
En 1954, la modernisation débute. Le puits 12 passe à 483 m, de nouveaux ventilateurs sont installés. Le 5 accueille des berlines de 3000 L. Tout ceci permet la concentration du siège 13/18 sur la fosse 5/12 en 1957. En 1968, le puits 5 est ravalé à -600 et le 12 à -750 m.
Bains-douches-lampisterie
Le Siège s'arrête de produire en 1969 après concentration sur la fosse 3/15. Il sert encore au service et à l'aérage du fond jusqu'à l'arrêt de l'exploitation par le 4/5 de Drocourt en 1988.
logement du garde et salle de paye
La fosse sert encore pour démanteler les installations du fond et à remonter le matériel jusqu'en novembre 1988. Le puits 5 (676 m) et le 12 (823 m) sont remblayés en décembre 1988. Les chevalements seront abattus en 1990.
Il reste encore les bains-douches (2015). La lampisterie, le logement du garde, la salle de paye et les ateliers-magasins ont été détruits en 2015.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM