Le rivage
Le rivage des Mines de Dourges
anciennes grues de 1907
Le rivage de Dourges est situé à Noyelles-Godault. Il est construit à la fin du XIXème siècle. A la nationalisation, il fait partie du Groupe d'Hénin Liétard qui possède deux rivages avec celui de Harnes. Celui de Harnes étant plus proche de ses centres d'extraction, le groupe l'arrête au profit de celui de Harnes. Le Groupe d'Oignies possède le rivage de Carvin. Dans les années 1950, avec le fonçage du puits 10 dans le groupe d'Oignies, on envisage la rectification du canal de la Deûle ce qui éloignerait le rivage de Carvin. Le groupe de rabat sur le rivage de Dourges utilisé par le Groupe d'Hénin Liétard en complément de celui de Harnes saturé.
Nouvelles grues 1957
En 1957, le rivage est modernisé par le Groupe d'Hénin Liétard. De nouvelles grues portiques sont installées. Chaque grue pèse 50 T et la poutre de roulement, sur laquelle la cabine du grutier se déplace à 16 m du sol, fait 45 m de long. Les grues se déplacent sur un chemin de roulement de 600 m. Chaque grue est capable de lever une benne de 1200 L à la vitesse de 30 m/min. A cette époque, les anciennes grues de la Compagnie des Mines de Dourges datant de 1907 sont encore en service à la demande. Deux grues électriques de 4 et 8 T.
plan du rivage 1968
Seule la dernière est encore en état. Ces deux grues sont équipées pour le déchargement des bois. Elles sont ensuite équipées de bennes preneuses pour la manutention des matériaux de construction. En 1952, elles manipulent encore 38000 T. Le 10 avril 1962, les expéditions, 2000 T/J, se font par le rivage de Dourges qui devient celui du groupe d'Oignies.
2010
En 1988, c'est la cokerie de Drocourt, devenue SA Cokes de Drocourt, qui reçoit des charbons à coke et expédie du coke par le rivage.
La cokerie s'arrête le 20 mars 2002 mais le rivage continue d'expédier les stocks jusqu'au 26 juin 2002, date à laquelle les grues s'arrêtent de tourner. Le rivage est encore présent en attente d'une nouvelle fonction mais les équipements de surface ont été détruits.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM