Fosse 9
Fosse 9 des Mines de l'Escarpelle
Le fonçage débute en 1909 par congélation sur la commune de Roost-Warendin en direction de Douai. Le puits a un diamètre de 5 m et a pour vocation l’aérage des Fosses 1 et 3. Elle est complètement détruite en 1918. En reconstruisant la Fosse, les Mine de l'Escarpelle, l'équipent comme la Fosse 8 : chevalet métallique, machine à vapeur de 1000 Ch des aciéries de Marine et d'Homécourt et criblage.
1930
Les accrochages sont établis à -227 et -206m puis -410m en 1919. Le 9 exploite des charbons maigres et 1/4 gras. Les charbons sont envoyés au lavoir central et les schistes sur le terril du 1 de l'Escarpelle.
1950
A la Nationalisation de la la Compagnie, il en fait prévu de concentrer le 9 sur le 8 (et le creusement d’un 8bis). Mais les installations du 9 sont modernisées en 1955 avec la construction d’un lavoir. Le chevalement est modifié et la machine à vapeur remplacée par une électrique « Hardie Tynes ».
1949
En 1965, une bowette est creusée en direction du 10. Le lavoir cesse de fonctionner en 1968. Les charbons sont expédiés vers celui de Barrois.
années 80
En 1973, elle exploite le gisement du 10. Le puits est approfondi de -383 à -463m en 1975. La machine d’extraction est remplacée par une poulie Koëpe provenant du 13 de Noeux arrêté depuis 1972.
En même temps, le montage du chevalement du 13 de Noeux s’effectue au-dessus de l’ancien. En 1976, le puits passe à la côte -570m. Le changement de machine, le raccordement du nouveau chevalement sont terminés en 1977. Un nouvel approfondissement du puits, une bowette entre le 10 d’Oignies sont envisagés mais abandonnés. En 1981, les charbons sont envoyés au Lavoir du 10 d'Oignies, celui de Barrois ne retraitant que les schistes du terril de Sessevale.
Les bureaux 2011
Une descenderie à 15% permet d’exploiter le niveau -620m. Les dernières berlines remontent le 26 octobre 1990. C’était la dernière fosse en exploitation dans le Nord. Le puits de 592 m est remblayé en 1991. Les installations de surface sont détruites en 1991. Le chevalement sans son faux-carré reste le symbole de cette fosse de concentration ainsi que les bureaux présents sur le site.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM