Le puits Henri Paul
Le Puits Henri Paul des Mines de Decize
Vue aérienne du site 1960
Le puits Henri Paul dans les années 30
Le puits Henri Paul dans les années 50
Le puits est foncé en 1927. C’est le dernier puits creusé sur La Machine. Il est à l’initiative de la Compagnie Schneider qui pour une fois investit énormément en construisant un site très moderne, vitrine de la Compagnie des Mines de Decize. Le puits est surmonté d’un chevalement métallique et l’extraction se fait grâce à une machine électrique de 1500 Ch. Profondeur totale 500 m.
En 1930, le puits est mis en service et le puits Marguerite arrêté peu de temps après. La crise de ces mêmes années a même vu la production ralentir par le manque de renouvellement des contrats charbonniers moncelliens et sarrois. Et quoique celle de La Machine soit maintenue, les ambitions sont revues à la baisse.
Dans le courant des années 1960s, le puits Henri-Paul se spécialisa au transfert des matériels de fond : bois, étançons, chaines à raclettes, convoyeurs… Une autre infime partie du personnel s’occupant de l’entretien du puits.
Le chevalement tombe en 1975 après la fin de l’extraction. La salle des machines, vide, est encore visible sur le site en 2022.
Chute du chevalement 1975
Salle des machines
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM
Sources : La machine et sa houillère Louis Lanoizelée 1964, col APPHIM – Rail et Industrie N°81 col APPHIM. Association culture et loisirs, et Association machinoise de conservation des souvenirs miniers, éd. La Machine et ses environs. Mémoire en images. Joué-lès-Tours: A. Sutton, 1998. col APPHIM - Sougy, Nadège. Les charbons de la Nièvre: la houillère de la machine, ses produits et ses marchés, 1838-1914. Histoire industrielle. Grenoble: Presses universitaires de Grenoble, 2008, col APPHIM