La centrale de Violaines
Centrale de Violaine du Groupe de Béthune
Dès la nationalisation, il est prévu de construire de grosses centrales électriques pour, d’une part, fournir plus de courant que les anciennes centrales vieillissantes et d’autre part pour écouler une partie de la production.
La centrale avec sa première tranche en 1955
En 1960 et ses deux tranches
Il est ainsi décidé dès 1952 la construction d’une super centrale à Violaines, le long du canal. Les travaux débutent en 1954. Elle est pourvue de deux groupes alternateurs d’une puissance unitaire de 125 MW. La première tranche entre en service en 1955, la deuxième tranche fonctionnera en 1959. La centrale a ainsi une puissance de 250 MW. La centrale possède deux réfrigérants de 80 m de hauteur et deux cheminées de 110 m.
Installations existantes en 2002
Les Bureaux-ateliers en 2002
La loge d'entrée en 2002
Le quai des wagons en 2002
Les cendres produites par la centrale et par celles de Mazingarbe et Bully sont entreposées près de la fosse 4bis et deviendront un terril en partie exploité (64).
Lien vers l'article sur le terril 64 : https://apphim.fr/articles.php?lng=fr&pg=2459&mnuid=1136&tconfig=0#z2
La fin de l’exploitation et le vieillissement des installations ont eu raison de cette centrale qui s’arrête peu après l’arrêt de l’exploitation sur le secteur de Lens, le 1er mai 1987. Elle aura brûlé 21 millions de tonnes de charbon et 660 000 t de fioul. Les installations sont quasiment détruites dans la foulée en 1987 et 1988. Seuls subsistent, entre-autres, la loge d’entrée, les poteaux d’entrés, le bâtiment central (bureaux-ateliers-magasin) et le quai à wagon. L’ensemble est à l’abandon en 2025.
La loge en 2018
Poteau de l'entrée en 2018
Entrée du site en 2018
Jean-Louis HUOT pour l’APPHIM
Sources : Histoire des Mines du NPDC Dubois-Minot – Le Groupe d’exploitation de Béthune Minot-Vivien- Revues Equettes & Relais des HBNPC