Historique du siège Cuvelette
LE SIÈGE CUVELETTE DES H.B.L.
Avant 1918, le siège Merlebach exploite partiellement les gras de Cuvelette, mais le grisou et les incendies imposent l’arrêt de l’exploitation.
Pour exploiter en sécurité le gisement des gras tout en dissociant la production des autres flambants de Merlebach, Emile HUCHET décide de créer un nouveau siège.
De 1930 à 1933, le fonçage par cimentation des puits Cuvelette Nord et Sud est réalisé dans d’excellentes conditions. Les travaux préparatoires sont menés depuis Merlebach, simultanément à l’équipement des deux puits et à l’installation des machines d’extraction.
Puits Sud et Nord
En 1934, l’extraction commence. Ce nouveau siège est doté d’un équipement de pointe : berlines de 3.000 litres sur voie à écartement de 900 mm.
En 1938, la production atteint 501.743 tonnes.
A la Libération, son équipement, pourtant récent, est modernisé. Le puits Sud reçoit une machine d’extraction plus puissante. Un autre compresseur de 40.000 m3 aspirés/heure augmente la puissance de la centrale d’air comprimé de Merlebach. L’aérage est renforcé par un troisième ventilateur. Les bains douches sont agrandis. Les installations de criblage sont doublées. Le puits Nord est équipé d’un descendeur à bois permettant la descente de 1.000 morceaux longs par poste.
En 1950, les berlines de 3.000 litres sont remplacées par d’autres de 4.000, tirées par de plus puissantes locomotives diesel de 90 ch (dont des Berry D 2784 F4 à double cabine de 14 tonnes).
Reconstruction du puits Cuvelette Sud
Les puits sont approfondis pour mise en exploitation des étages 505 et 593. La production, initialement prévue entre 1.600 et 1.800 tonnes/jour, atteint jusqu’à 3.250 tonnes.
En 1960, le siège Cuvelette fusionne avec le siège Merlebach.
Ancien chevalement Cuvelette Nord
En 1966, l’exploitation est arrêtée. Le puits Sud pour l’aérage et le puits Nord avec son skip à bois restent en service pour l’U.E. Merlebach.
Chevalement moderne Cuvelette Nord
Sources : Les chevalements lorrains de Pierre-Christian GUIOLLARD
Synthèse : Pierre OMBROUCK pour l’APPHIM