La mine Max à Richwiller
La mine Max
L'origine du nom provient de Max Pohl, Directeur des Mines de Potasse d'Alsace. Le fonçage débute à Richwiller, rue de la Mine Max, à proximité de la gare. Il démarre en 1910 pour une entrée en exploitation en 1912. Le puits a un diamètre de 4.5 m. La potasse est atteinte à 514 m. La recette est construite à 516 m pour un puits profond de 577 m. Le chevalement est métallique, la machine électrique est une poulie Koëpe de 370 kW. En 1930, un second moteur de 370 kW est ajouté. Une communication souterraine est établie entre Max et Amélie 2.
En 1941, la mine est transformée en mine-école. Les futurs mineurs y apprenaient leur métier et obtenait un CAP. En 1945, les ateliers sont détruits, mais la formation se poursuit dans l'enceinte de la mine Max. De 1960 à 1990 elle forme les mineurs en continu pour leur permettre d'utiliser des nouvelles machines et les nouvelles technologies. Le puits extrait de 1912 à 1933 puis de 1942 à 1952.
Photo association Kalivie
En 1975, une bowette relie le puits Max à la mine Amélie 1 qui exploite le gisement de Nord de Max. Le 27 mai 1991, la taille 102 est la dernière exploité dans le gisement de Max. Le hangar à sel est détruit en 2001.
Vue satellite en 2007. En bleu, dalle du puits. En rouge, bâtiments conservés, barré, bâtiment détruit.
Vue sur les bâtiments de Max, au centre, l'emplacement du puits, à l'extrême droite, voie ferrée MDPA.
Bâtiment du Centre de Formation réhabilité
Dalle du puits Max
Le Chevalement, son bâtiment d'extraction et le bâtiment de la machine ont été détruits en 2005. Les autres ont été conservés, cédés à des entreprises et pour la plus grande partie à la CAMSA, qui y implante son centre technique "Propreté urbaine Parc autos". Le site, devenu Zone Artisanale, conserve son nom de Max.
Ancien garage à vélos abandonné
Panneau des MDPA sur le bâtiment.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM