Les puits de Cagnac

Les puits de Cagnac

Le puits 1 est foncé le 23 novembre 1887 jusqu'à une profondeur de 272,6 m avec un diamètre de 3,10 m. En novembre 1888 un éboulement survient à la côte 125. En juin 1889, la première veine de charbon est traversée à -155 m. Trois accrochages sont équipés à -66, 118 et 136 m de profondeur. Le puits 1 est équipé d'un chevalement métallique recouvert de planches. La machine d'extraction à vapeur de 200 Ch est rachetée aux mines de Bruay.

Puits 1 et 2

Il est décidé de foncer en 1890 un deuxième puits adjacent d'un diamètre de 2,8 m qui communique avec le premier puits à -24. Il est terminé le 4 octobre 1891 pour servir à l'aérage. Au mois de janvier 1891, l'épuisement des eaux débute ainsi que les essais de la machine du 1. A 136 m, deux bowettes sont creusées, l'une vers le puits 1 et l'autre dans veine Sainte Henriette. À 118 m, une bowette est creusée dans la veine Marmottan et l'autre dans la veine Sainte Henriette. A 66 m, une bowette explore la veine Grande couche. Une voie ferrée dessert le site et expédie les charbons vers le lavoir de Pélissier. En 1896, le puits 2 entre en service. Mais les deux puits semblent insuffisants pour amplifier l'extraction.

Puits 1 et 2

Le fonçage du puits 3 à 800 m des deux autres débute en 1900. Les travaux traînent en longueur pour cause d'éboulements, de grèves, de faillites... Le puits 3 atteint 293,6 m en 1903. Il est équipé d'un chevalement et d'un machine d'extraction électrique de 500 Ch à tambour cylindrique. Il entre en service en 1905 avec un diamètre de 5 m. Un seul étage est aménagé à 180 m et il reçoit toute la production des puits 1 et 2 grâce à des plans inclinés. Les deux autres puits servent à l'aérage et au personnel. En 1958, une nouvelle recette est équipée à -130. Les puits 1 et 2 sont devenus inutiles.

puits 3

Le charbon remonte directement par les fendues au siège de la Tronquié. En 1960, les puits 1 et 2 sont démantelés, seul le puits 1 est maintenu ouvert pour l'aérage et les secours. En 1979, le puits 3 est maintenu pour le personnel jusqu'en 1982.

Puits 3

Toutes les installations du 3 sont détruites. Il reste encore les installations du puits 1, transformées en musée. Le chevalement du 2 a été détruit.

puits 2 en 2011

Localisation supposée du puits 3

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM

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Date de création : 07/07/2013 08:59
Catégorie : Les sites miniers - Le bassin Centre-Midi-Les houillères d'Aquitaine-Groupe Tarn
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Réactions à cet article

Réaction n°1 

par Mike65 le 25/12/2016 17:21
Puits n° 3 de Cagnac, 1902 machine à vapeur et non pas machine électrique.