Puits La Fontaine 1 et 2
Les puits La fontaine
Puits La Fontaine 1 :
Le fonçage remonte à 1883 à la Trouche. Il a été foncé pour assurer la ventilation et l'exploitation des quartiers de Levade, Trescol et Ricard. Situé à 10 m d'un ancien foyer d'aérage, il est muni d'un chevalement en maçonnerie, d'un ventilateur aspirant et d'un machine d'extraction. En 1927, de nouveaux ventilateurs équipent le site pour assurer l'aérage de La fontaine 2. Ce sont deux ventilateurs Monnet et Moyne fabriqués par Fournier et et Mouillon (0.7*2,1*1 m, 192 et 150 tours, 30 m3/min, moteur diesel supplémentaire de type Alster Thomson Houston). Le siège ferme en 1962. Le bâtiment des ventilateurs reste longtemps debout mais il semble ne rien rester sur le site.
Puits La Fontaine 2 :
Premier chevalement
Siège modernisé
Il est foncé en 1891 avec un diamètre elliptique de 5m*4 m et une profondeur de 449 m. Il est équipé de deux chevalements (30 m) et deux machines d'extraction installées perpendiculairement. Le puits permettait de faire circuler quatre berlines. 3 recettes sont établies : 95 m (liaison avec la galerie Saint Barbe), 323 m (liaison avec le puits 1, Roux et Trescol) et 437 m.
Station électrique
Station électrique et salle des machines
Photos Sébastien Berrut
http://www.patrimoine-minier.fr
A 28 m un travers-banc permettait de faire sortir le charbon à flanc de montagne. Le charbon était alors envoyé au lavoir de Trescol. En 1935, le siège est modernisé : machine Venot-Peslin de 655 Ch, 4 berlines de 600 L, compresseur Ingersoll puis Bellis Morcom de 520 Ch. Les deux chevalements disparaissent au profit d'un seul ainsi qu'une seule machine d'extraction électrique. Le siège fonctionne jusqu'en 1962. Il reste deux bâtiments sur le site : la salle des machines et la station de transformation.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM