La cokerie de Gayant
La cokerie de Gayant des Mines d’Aniche
Plan 1910, les installations de la cokerie
Comme toutes les Compagnie minière, celle d’Aniche est confrontée aux difficultés d’écouler sa production de charbon en l’état. Il est plus rentable et plus facile de vendre un produit fini qu’un produit brut. En 1864, les Mines d’Aniche sous-traitent la construction de fours à coke sur le Carreau de la Fosse Gayant. En 1869, elles décident de construire leur propre cokerie et édifient sur le même site 50 fours de type Coppée. Ils produisent 100 t/jour dès 1870. En 1880, ce sont 14 autres fours qui voient le jour. En 1883, les Mines d’Aniche produisent plus que la première cokerie sous-traitante que la Compagnie rachète.
Les fours à coke, tour de stockage au début du XXème siècle
Durant la première guerre mondiale, les installations sont détruites. Elles sont reconstruites plus grandes et plus modernes.
Les fours à coke, tour de stockage dans les années 30
Il faut attendre 1950 pour que la cokerie devienne l’une des plus importantes du Bassin. En 1949, la vieille cokerie est modernisée. Une nouvelle batterie de four est construite ainsi qu’une nouvelle tour de stockage et d’extinction sont montées en 1951. En 1958, deux nouvelles batteries de fours sont construites. La production de coke passe ainsi de 950 t/jour en 1949 à 1500 t/jour en 1958.
1960 : La cokerie en rouge, les puits Gayant en bleu
La cokerie de Waziers fabrique principalement du coke métallurgique à destination des aciéries et hauts fourneaux. Produisant beaucoup de gaz, celui-ci est envoyé directement à l'usine filiale des Houillères « Grande Paroisse ». De ces gaz, l’usine extrait de l'hydrogène pour fabriquer de l'ammoniac puis réinjecte ensuite le gaz pour le chauffage des batteries de fours de la cokerie.
La production de charbon décroissant, la cokerie s’éteint le 15 décembre 1976. L’imposante tour de stockage tombe en 1981 avec le reste de la cokerie.
Le site de la cokerie
Jean-Louis HUOT pour l’APPHIM, sources archives APPHIM et Le Groupe de Douai JM. Minot et D. Vivien
Plus d’infos, plus de photos à retrouver dans cet ouvrage de référence